bébés blancs

Publié le par artviviane

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La répétition du geste fait évoluer le travail par rapport à ce qu’il apparaît et, qui développera ce qu’il va dire,   puis veut dire.                                    J’ai acheté un bébé aux Emaùs, parce qu’il m'interpellait...                       Ce premier bébé a vécu dans ma maison. C’était un drôle de personnage, son corps était en tissu bourré de capok, sa  figure avait une drôle de couleur, il avait un grand sourire que j’aimais beaucoup et des oreilles décollées.                                                                                               Il était complètement insolite.                                                                 Ensuite,  une poupée au corps mou qui  parlait, fermait et ouvrait ses grands yeux bleus est venue rejoindre mon bébé insolite. Je les trouvais vivants et ils avaient  leur place dans mon univers.                                Alors j’ai eu envie d’en acheter beaucoup d’autres,   et encore… et, de les peindre en blanc.                                                                                  Je n’ai pas touché aux deux premiers habitants de ma maison. C’est beaucoup plus tard qu’ils ont rejoint  « les bébés blancs ».

Plus je peignais de bébés, plus  leurs yeux étaient présents.  Leurs yeux  expressifs  nous regardaient,  nous interrogeaient….                                J’ai peint  beaucoup de bébés.                                    Nombreux, ils s’imposaient. 

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